ÇA Y EST, J’AI MON KIT ROULEMENTS ! La vache, qu’est ce que ça a été compliqué cette histoire d’approvisionnement. Ça fait depuis le début février que j’attends ! Hormis si je casse d’autre pièces, j’ai normalement tout ce qu’il me faut pour attaquer le remontage de la moto.
Mais avant de passer au bras oscillant, vu que la peinture est sèche je vais d’abord reposer le moteur dans le cadre afin de mieux stabiliser la moto sur mon lève-moto. Mais avant ça, il faut que j’enlève le corps d’admission pour pouvoir nettoyer tous les câbles et avoir plus de place pour la repose.
Quelques fiches déclipsées plus tard et un peu de WD40, une brosse à dent et un chiffon, tout est propre et j’ai l’espace nécessaire à la repose du moteur.
L’opération ne s’avèrera pas très compliquée partant du principe que le haut moteur n’est pas remis en place. J’ai simplement juxtaposé le moteur sur un tabouret à hauteur à côté du cadre, puis en passant ma main par l’intérieur du cadre par l’arrière j’ai facilement pu reposer le moulin !
Une fois le moteur en place, j’ai pris soin de graisser mes 2 axes de maintien avant et inférieur avant la remise en place. Je n’ai rien serré tant que le bras oscillant n’est pas remis.
Et voilà !
Voilà une bonne chose de faite, mais il reste encore BEAUCOUP de boulot ! Du coup on va essayer de remonter ça méthodiquement afin de ne pas trop être emmerdés. Je vais préparer le bras oscillant afin de pouvoir le réinstaller puis ensuite je vais serrer le bloc moteur. Après cela, on remontera le haut moteur avant de remettre le corps d’injection en place.
Aller zou, on attaque les roulements de bras oscillant. Ici rien de bien compliqué j’utilise mes fidèles tiges filetées et mes douilles 1/2 pour pousser les roulements dans leur emplacement.
Après quelques minutes, voici le résultat :
Oui mais voilà, tu me connais maintenant, j’ai la guigne comme toujours ! Lors du démontage, je ne m’étais pas aperçu que le logement du roulement était plus fin que logement principal et donc j’avais forcé comme un boeuf sur l’alu pensant que le roulement était grippé.
En fait j’ai tellement forcé que j’ai marqué l’alu à l’intérieur et fait un petit bourrelet d’aluminium. Le résultat ? Et bien une fois mes roulements mis, le roulement en contrainte sur le bourrelet ne laissait plus passer l’axe ! donc re-démontage pour inspection !
Et là tu vois bien ce que j’ai entouré en rouge, le fameux bourrelet. Bon ben un coup de lime pour remettre ça propre et tadaaa :
Là au moins ça va passer nickel et ne plus contraindre le roulement ! Ensuite il faut monter 2 rondelles côté transmission avant de pousser les SPI et rien de l’autre côté.
Bon la mise en place des SPI a été un enfer, ce sont des petites bagues en métal très fragiles et qui s’il elles ne sont pas poussées parfaitement dans l’axe, peuvent se déformer. A un moment j’en avait un qui ressemblait plus à un triangle qu’un rond.
Mais après un long (très long) moment à prendre mon mal en patience, tout est rentré.
J’ai ensuite rempli (mais rempli de rempli hein !!!) de graisse. Ci-dessus, côté transmission (gauche).
Et côté frein à droite. Un oeil expert aura remarqué ma petite erreur d’avoir poussé le SPI un peu trop loin de ce côté. Ce n’est pas trop grave, j’ai regardé, l’entretoise porte bien sur les 2 lèvres du SPI mais si je dois les refaire je m’y prendrai autrement.
Ensuite il ne reste plus qu’a mettre les axes et les entretoises et le travail est terminé !
Et pour finir, j’ai aussi changé la rotule du PDS, très simple à faire mais au moins c’est reparti pour durer (si c’est entretenu !)
Et voilà, cet article est lui aussi terminé, la suite ça sera la semaine prochaine ! Bye !
Une chose est sûre, celui qui rachètera ta bécane ne se fera par arnaquer !
Bises
David
C’est certain 😉 c’est aussi pour ça que la moto est encore dans le garage car elle est en super bon état. Je finis la saison avec et on verra l’année prochaine si je craque pour un 300 2T. A bientôt David !