Honda CRF 250 – Etape 11 – Mise en place du moteur et braap ?

On approche de la fin de notre épopée sur ce moteur de CRF 250 R. Le bloc est prêt à être remonté dans le châssis. On prend son courage à 2 main (et on sort ses muscles) car il est lourd le pépère, il va falloir faire des contorsions pour l’installer !

Ho Hisse ! Quelques instants plus tard, tadaaaa !!!

Ensuite, tu vas me haïr mais je n’ai pas fait de photos. En même temps c’est pas super intéressant. J’ai donc remonté consciencieusement tous les accessoires comme la transmission secondaire, le circuit électrique, le circuit de refroidissement, le carburateur, la boite à air. Puis ensuite j’ai terminé par la remise en place du réservoir, de la boucle AR et de la ligne d’échappement.

Quelques décilitres d’huile, de liquide de refroidissement et un peu d’essence plus tard, il est temps d’essayer de réveiller la bête !

Je t’avoue que le premier démarrage a été difficile. Je n’avais pas nettoyé le carburateur et ne connaissait pas du tout le setting. Donc j’ai pas mal galéré pour la faire démarrer mais en 15 bonnes minutes j’ai pu faire rugir la bête.

Ensuite j’ai terminé le remontage de la moto. C’est presque prêt à rouler !

Bon je ne suis quand même pas satisfait de la manière dont la moto tourne. Côté moteur RAS, je n’ai aucun bruit dans le bloc et je suis plutôt satisfait ! Par contre la carburation ne me plait pas.

Donc c’est parti on redémonte le carbu et on le nettoie de fond en comble !

Le carbu était plein de merde. Le gros nettoyage a du lui faire du bien. Je profite pour contrôler les gicleurs principal et ralenti :

Principal :

Ralenti :

On se retrouve avec une configuration 45 / 178. Ça c’est plutôt cool. Pourquoi ? Et bien par défaut les CRF 250 R de 2009 sont un peu pauvre niveau carburation pour les homologations CE comparé aux modèles USA. Elles sont donc réputées difficiles à démarrer. L’augmentation du gicleur de ralenti à 45 est souvent recommandé. Le gicleur principal en 178 est aussi bien. Il vaut mieux que ce soit trop riche que trop pauvre, surtout si on a une ligne.

Mais tiens d’ailleurs gros, tu nous avait pas dit que tu allais refaire la ligne Akra aussi ? Et ouais, on en a pas parlé jusque là mais c’est effectivement bien prévu que je restaure la ligne Akra. Mais en attendant on va profiter de la moto tel quel et on présentera un autre article concernant la rénovation de la ligne.

Mais avant ce futur article, il faut que je revienne sur un point. Lors d’un précédent article je t’avais dit que j’avais tout vérifié 2x au niveau des serrages. En fait, bien que la moto tournait correctement j’ai été pris d’un coup de flippe car je n’avais pas souvenir d’avoir resserré correctement quelque chose.

Regardes attentivement cette photo :

Tu ne vois pas ? Bon je te montre de plus près :

Alors là aucun souvenir d’avoir resserré ces vis, et si jamais ça touche la cloche d’embrayage ? Putain va falloir tout redémonter … Bon je ne me stresse pas. Je vidange moteur / boite, de toute façon l’huile est neuve donc pas de soucis de ce côté là. J’ouvre ensuite le carter d’embrayage, desserre le plateau et ôte les disques lisses et garnis. Ensuite, muni de ma pince noix préférée je dévisse l’écrou de noix et sort l’ensemble cloche / noix.

Et là en regardant plus près :

Ha ben ouais gros, t’avais bien fait la boulette ! Heureusement que je m’en suis rappelé ! Le chance dans tout ça c’est qu’avec une petite clé plate de 10 j’avais la place pour resserrer ces écrous. Me voilà rassuré donc ! Je remonte le tout dans le sens inverse, serre au coupe prescrit et voilà c’est terminé !

Maintenant, c’est bon, on est en novembre 2019, j’ai les 3 motos prêtes à rouler, on va pouvoir en profiter !